LE SAVIEZ-VOUS ? AU GUI L’AN NEUF
Article mis en ligne le 31 décembre 2012
dernière modification le 2 janvier 2013

Le gui de chêne, plante à la verdure persistante, passait pour être "semé" par une main divine. Regardé alors "comme l’emblème de l’immortalité de l’âme et de l’éternité du monde, il promettait protection et bonheur".
Il se récoltait en hiver, saison où il s’orne de petites perles nacrées et où ses rameaux verts se distinguent des arbres dégarnis de leurs feuilles.

Sa cueillette était entourée d’une symbolique compliquée, orchestrée par les druides au 6ème jour de la lune après le solstice d’hiver (autour du 21 décembre) et inaugurait l’année gauloise.

Perpétuée dans les différentes traditions régionales, la commémoration devint par télescopage, la fête du Guilanneu, Aguilanneuf, puis au Gui l’An Neu.
Dans certains lieux, abattre des chênes reste un sacrilège. La coutume d’orner de gui la porte d’entrée des maisons et des étables se perd un peu plus chaque année... Seul l’échange des étrennes demeure.

Quelques dictons de nos régions  :

Au jour de l’An,
Les jours croissent d’un vol de faisan.

Si le jour de l’An tombe un mardi,
L’hiver sera neigeux,
L’été mouillé
Et le vin cher

Nuit de nouvel An sereine,
Signe d’une année pleine.
(Charente)